Comment fonctionne l’arbitrage de votre assurance-vie et quels sont les frais prélevés ?

Connaissez-vous le fonctionnement de l’assurance-vie ? L’argent que vous y placez n’est pas figé : il est mobilisé vers d’autres supports générant des rendements plus ou moins élevés afin que votre épargne grandisse au fil du temps et soit plus ou moins à l’abri de l’inflation.

Ces opérations sont prises en main par l’assureur : il réalise avant tout les acquisitions des fonds qui constituent sa poche d’unités de compte (UC) afin de vous proposer des contrats multisupports dynamiques. À ces UC s’ajoutent les fonds en euros. Comment fonctionne alors l’arbitrage de votre assurance-vie et à quels coûts s’attendre ?

 

L’arbitrage : pour gérer les fonds en fonction de leur évolution et du profil de l'épargnant

Les placements financiers sont très volatils : leurs rendements évoluent et affichent des valeurs positives comme négatives, en fonction de la santé des marchés.

L’assureur a donc pour mission d’analyser tous ces critères afin de sauvegarder votre argent investi : il opère aux désinvestissements en cas de faible performance qui se prolonge dans la durée. Il effectue aussi la souscription aux nouveaux actifs pour les intégrer à votre portefeuille et ce, s’il les juge intéressants et en adéquation avec votre profil.

Lorsque vous bénéficiez de ces prestations, vous êtes sous le mode gestion pilotée. On parle plus précisément de gestion pilotée à horizon, si vous choisissez de conserver votre assurance-vie jusqu’à la retraite. Dans ce cas, les risques sont diminués progressivement, sachant que votre épargne doit être totalement sécurisée à 2 ans, au moins, de votre départ à la retraite. Dans ce cas, votre assureur détermine les allocations en UC (plus risqués) et en fonds en euros (garantissant votre capital). 

Afin de déterminer les opérations d’arbitrage, votre assureur vous demande de remplir un formulaire au moment de votre souscription. Ce, afin de dresser votre profil et de sélectionner, par conséquent, les fonds à injecter dans votre portefeuille.

Le second mode de gestion disponible en assurance-vie est la gestion libre. Les opérations d’arbitrage sont directement prises en main par l’épargnant lui-même.

 

Quelle fréquence pour les arbitrages ?

Les assureurs procèdent généralement à un bilan et à une évaluation chaque année. Les corrections au niveau des arbitrages sont ainsi réalisées en fin d’année, mais elles peuvent avoir lieu plusieurs fois par an, en fonction de la conjoncture et du positionnement des actifs sur leurs marchés respectifs.

En cas de mauvaise conjoncture, l’assureur se doit d’analyser plus en profondeur le comportement des fonds d’investissements en vue de réajuster les allocations pour les différents supports. C’est le cas, par exemple, en cas de crise économique et financière, ou encore en cas de risque avéré de krach boursier.

En revanche, si votre contrat repose exclusivement sur des fonds en euros, votre assureur n’aura pas d’arbitrages à réaliser.

 

L’expertise de l’assureur a un coût

Les frais sont une forme de rémunération par rapport à l’expertise de l’assureur, dont il vous a fait profiter afin de faire capitaliser efficacement votre argent. Si vous avez choisi le mode de gestion libre, ces frais sont amoindris, puisque c’est vous-même qui gérez votre portefeuille. C’est plutôt le mode de gestion pilotée qui engendre la taxation de cette forme de commissions, mais dont le taux n’excède généralement pas 1% par an. Certains contrats en sont même exemptés. Les meilleurs contrats proposent des frais de gestion inférieurs à 0.60%.

Quant aux frais d’arbitrage, ils sont plus importants lorsque vous demandez à votre assureur la revente et/ou l’achat de certains fonds qui constituent votre portefeuille.

 

Pour conclure, choisir un bon contrat d’assurance-vie est primordial certes, mais se tourner vers le bon assureur est aussi déterminant. 

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